Une promenade parmi les camélias du château de La Roche Jagu ...........
Fidèle à sa volonté d'initier et de sensibiliser le grand public aux questions environnementales, le domaine de la Roche Jagu célèbrera pour la 10e année consécutive la « fête des jardins » (samedi 4 et dimanche 5 mai 2013). Temps d'échanges et de rencontres, cette manifestation d'envergure régionale accueillera des professionnels du jardinage et des associations pour le plaisir du plus grand nombre.
Cet événement articulé autour de la thématique du jardin a été initié en 2003 par l'équipe du parc et a connu un grand succès dès le début (10 000 visiteurs). En 2007, le domaine a relevé le défi de porter cette rencontre au rang des événements de référence dans le domaine du jardin, tout en lui conférant des airs de fête grand public et populaire. Propriétaire du domaine de la Roche Jagu depuis 1958, le Conseil général des Côtes d'Armor tient à jouer pleinement son rôle d'initiation et d'éducation auprès de publics de plus en plus réceptifsaux thématiques du jardinage et de la protection de l'environnement. La Fête des Jardins (23 000 visiteurs en 2010) est un événement à dimension régionale incontestable, attendu par les professionnels et les amateurs de jardins, comme par les néophytes curieux de s'imprégner d'une atmosphère végétale le temps d'une journée.
Une trentaine d'exposants - pépiniéristes et artisans ainsi qu'une vingtaine d'associations seront au rendez-vous au Château de la Roche Jagu pour cette fête des jardins 2012.
Dans une harmonie de couleurs, animations et créations artisanales uniques feront l'attrait de cette fête,
dans ce magnifique domaine situé sur les rives du Trieux.
Sur les rives du Jaudy, à côté du bourg de Plouguiel, vous allez découvrir un coin insoupçonné et insoupçonnable de Paradis.
LE KESTELLIC.....!
Ce jardin situé en plein Trégor bénéficie d'un climat exceptionnel de part son relief et les nombreux arbres qui le protègent du froid.
Il abrite quelque 3000 plantes exotiques :
Sur 7 hectares de jardin, vous rencontrerez 1600 espèces venues des 5 continents.
Plus de 200 érables du Japon, des agapanthes africaines, des coprosma de Nouvelle Zélande, des tetrapanax de Taïwan (arbres à papier de riz)
mais la liste est longue et riche en surprise.
De nombreuses plantes en provenance de l'Argentine, de la Tasmanie, de la Bolivie, du Népal, du Viet Nam ou de l'Himalaya.
Une promenade dans le calme au milieu d'une nature qui vous séduira, des plantes magnifiques,
des parfums envoûtants et au détour du chemin,
le chant des oiseaux et le bruit des ruisseaux !
Le Kestellic est ouvert du 15 avril au 15 septembre.
Remerciements pour les photos du jardin exotique Le Kestellic - en partage sur Facebook -
Tréguier doit son existence au moine gallois Tugdual, neveu de Brieuc, qui aborda entre 532 et 535, dans le fond de la vallée du val trécor, la vallée aux trois coins ou tric'horn, en breton.
Il y fonde alors un monastère qui prendra le nom de Lan Trécor, soit Landreger en breton, toponyme qui donnera son nom actuel à la ville.
Consacré évêque vers 542, Tugdual deviendra ainsi un des sept saints fondateurs de la Bretagne, et Tréguier une des étapes du « Tro Breiz »: pèlerinage aux sept saints fondateurs bretons.
Fils de d’Alma Pompa (sainte Pompée) et de Hoel 1er, huitième roi d'Armorique, Tugdual originaire de Grande-Bretagne, aurait émigré, en Armorique, c'est à dire dans la Bretagne actuelle, accompagné de sa mère et de moines évangélisateurs.
Autour de son monastère se constitua rapidement une agglomération conséquente, avec en son centre une église, probablement en bois, dont on suppose qu'elle était située au même emplacement que la cathédrale actuelle, et qui n'a laissé aucune trace.
L'incertitude demeure quant à l'année de sa mort : le 30 novembre 553, 559 ou 564.
En 848, Nominoé, Roi de Bretagne, fit de cet évêché-abbaye, un évêché séculier allant de Morlaix à Lézardrieux et dont le siège fut la ville de Tréguier et ce, jusqu'en 1790.
C’est peu de temps après cette sécularisation que survinrent les premières invasions Normandes.
Hasting et ses troupes saccagèrent le pays et Tréguier, totalement détruit, sera abandonné par ses habitants.
A son emplacement ne poussaient plus que des ronces et du lierre quand Gratien entreprit 970 de relever la première cathédrale,
dont il ne reste aujourd'hui, qu'une tour, la tour d' Hasting sans que l'origine du nom n'ait été à ce jour établie.
Joseph Ernest Renan, né le 28 février 1823 à Tréguier et décédé le 2 octobre 1892 à Paris, est un écrivain, philologue, philosophe et historien français.
Fasciné par la science, Ernest Renan adhère immédiatement aux théories de Darwin sur l'évolution des espèces. Il établit un rapport étroit entre les religions et leurs racines ethnico-géographiques.
Une part essentielle de son œuvre est d'ailleurs consacrée aux religions avec par exemple son Histoire des origines du christianisme (7 volumes de 1863 à 1881) et sa Vie de Jésus (1863).
Ce livre qui marque les milieux intellectuels de son vivant contient la thèse, alors controversée, selon laquelle la biographie de Jésus doit être comprise comme celle de n'importe quel autre homme,
et la Bible comme devant être soumise à un examen critique comme n'importe quel autre document historique.
Ceci déclenche des débats passionnés et la colère de l'Église catholique.
Ernest Renan est considéré aujourd'hui comme un intellectuel de référence avec des textes célèbres comme Prière sur l'Acropole (1865) ou Qu'est-ce qu'une nation ? (1882)
où il formule l 'idée qu'une nation repose plus sur un réel passé commun,sur une volonté d'association: "Ce qui constitue une nation, ce n'est pas de parler la même langue, ou d'appartenir à un groupe ethnographique commun,
c'est d'avoir fait ensemble de grandes choses dans le passé et de vouloir en faire encore dans l'avenir..." (Ernest Renan : Qu'est-ce qu'une Nation ?)
Son intérêt pour sa Bretagne natale a été également constant de L'Âme bretonne (1854) à son texte autobiographique Souvenirs d'enfance et de jeunesse (1883).
Kérandraou est l'un des plus vieux manoirs bretons, ancien lieu de villégiature des ducs de Bretagne.
Un long chemin cabossé, en bordure du Bizien, sur la route autrefois empruntée par les pèlerins de Saint-Yves.
Kerandraou, le plus ancien des manoirs du Trégor, niché à Troguéry (22), et l'un des plus vieux édifices bretons.
Comme fossilisé depuis 600 ans.
L'édifice qui est classé Monument historique depuis 2003, n'a - miraculeusement - pas subi de transformation depuis la fin du XIVème siècle.
De la chapelle privative qui surplombe le porche d'entrée en passant par les poutres,
la porte de la salle de garde
et celle du sacraire,jusqu'au torchis rosé qui s'effrite aux murs:
le logis-porte est quasi intact, comme fossilisé depuis plus de six cents ans.
L'âme de son premier maître et seigneur, Henri-Philippe de Coetgoureden, ambassadeur de Bretagne auprès du Roi de France, y transpire encore.
Veillé par deux sentinelles sculptées à même la pierre, on se figure aisément les tournois, scènes de chasse, réceptions et aussi, assauts sanguinaires, qui se jouèrent entre ces murs.
Un chantier partagé
Sous le contrôle de l'architecte en chef des Monuments historiques, une première tranche de travaux a été lancée pour un montant de 552.000 EUR. Un montant en partie supporté par la Région, la Direction régionale des affaires culturelles (Drac) et le conseil général des Côtes-d'Armor.
Il s'agit, outre la réfection des maçonneries et de la toiture, de restaurer la bretèche (sorte de chemin de ronde) qui courait à l'étage au niveau de la chapelle et, sur la façade opposée, de rehausser la tour qui domine le Pays rochois.
Il s'agit, également, de poursuivre les fouilles : au-dehors, où les fondations d'un bâtiment de fond de cour ont d'ores et déjà été découvertes et en-dedans, au cas où la chapelle restituerait des fragments de fresques religieuses en polychromie.
Une affaire de famille
Des tas de projets pour faire vivre et revivre le site: visites guidées (tous les jours d'été), reconstitutions médiévales nocturnes et spectacles de chevalerie, lancement d'une revue d'histoire par souscription... 4.000 pèlerins (on est aux portes de la cité de Saint-Yves!) ont afflué l'an dernier (première saison) à Kerandraou.
Une manne essentielle pour les maîtres des lieux qui investissent pour doter le manoir d'un mobilier d'exception. Ici, un coffre daté de 1480, qui a appartenu peut-être à François II, père d'Anne de Bretagne; là, un lit clos de 1685 finement sculpté,
ancienne propriété des Kergrist et du marquis de Coatredrez...
Un diaporama «techno» et des mannequins de cire en costumes d'époque accueillent gentes dames et preux chevaliers dans la salle des Chouans.
Carreaux d'arbalète et autres tord-boyaux font revivre les heures sombres qu'ont connues, en 1348, gueux et pestiférés.
Oyez, braves gens !
Sauvé de la ruine, Kerandraou ne craint plus ni la peste, ni les vicissitudes du temps.